رابطة معيلات الأسر تطلق مشروعا جديدا بالتعاون بتمويل اليونسكو

أشرفت رئيسة رابطة النساء معيلات للأسر السيدة أمنة منت المختار ، ظهر السبت (22 مايو) ، ب فندق "موري سانتر وسط نواكشوط ، على إطلاق مشروع تعزيز ريادة المرأة في مجال الوقاية. ومكافحة التطرف العنيف. وذلك من خلال المشاركة في العدالة الجنائية ، وتعزيز التماسك الاجتماعي والهوية الثقافية. وسيغطي هذا المشروع ، في مراحله التجريبية ، خمس ولايات في البلاد هي ولاية " الترارزة "، و"گيديماغه" ، و"الحوض الغربي" ، و"تريس الزمور" إضافة للعاصمة انواكشوط... وتتولى منظمةاليونسكو تمويل المشروع بالتعاون مع مكتب الأمم المتحدة المعني بالمخدرات والجريمة ، و سيتم تنفيذ هذا المشروع من قبل رابطة النساء معيلات الأسر ، بالتعاون مع الوزارات المعنية. وقالت السيدة أمينة منت المختار ، رئيسة الرابطة في كلمة بالمناسبة؛ إن هذا المشروع يندرج في إطار مكافحة العنف بجميع أشكاله والتماسك الاجتماعي والوحدة الوطنية والعيش معًا بسلام .

الزمان أنفو _ تقرير مفصل حول الحدث:

La présidente de l’association des femmes cheffes de Famille (AFCF), Mme Aminetou Mint Mokhtar a procédé, samedi après-midi (22 mai), dans un réceptif hôtelier nouakchottois, au lancement  du projet de renforcement du leadership des femmes dans la prévention et lutte contre l’extrémisme violent. Et ce à travers la participation à  la justice pénale, la promotion de la cohésion sociale et de l’identité culturelle  «Session Open MIC » .

Ce projet, à titre expérimental, couvrira cinq wilayas du pays notamment le Trarza, le Guidimakha, le Hodh El Gharbi, le Tiris-Zemmour et Nouakchott. Le choix de ces régions a un cachet particulier en plus des stratégies et activités dudit projet, rappelle la présidente de l’AFCF.   Financé par l’UNESCO et l’ONUDC, ce projet sera exécuté par l’AFCF, en collaboration avec les ministères de la Justice, de l’emploi, de la Jeunesse et des Sports, des Affaires Sociales, de l’Enfance, et de la Famille et de l’orientation Islamique. Dans le cadre de sa mise en œuvre, les coordinations régionales de l’AFCF et les assistantes sociales seront mises à contribution. Des facilitatrices issues des régions ciblées  ont été initiées, deux jours durant par deux experts de l’UNESCO, sur les techniques de résolution des conflits et litiges sociaux entre les personnes et au sein des familles et la récupération des enfants en conflit avec la loi.

Occasion leur a été donnée de restituer à travers une séance ouverte les différentes thématiques. Au cours de la séance de prise de parole, elles ont évoqué les efforts et les contributions mis en œuvre pour le règlement des différends au sein de leur communauté, la préservation de la culture de la tolérance  et la lutte contre la délinquance juvénile. Elles ont  fait part de l’impact enregistré dans la culture du bon voisinage et du désir des populations à vivre en harmonie dans un havre de paix.

Dans un mot prononcé pour la cironstance, Mme Aminetou  Mint Mokhtar, la présidente de l’AFCF, a déclaré que ce projet entre dans le cadre de la lutte contre la violence sous toutes ses formes, la cohésion sociale, l’unité nationale, le vivre ensemble en paix en se référant à la culture.

Selon Aminetou  Mint Mokhtar, la politique et la culture de vivre ensemble et en paix sont indispensables dans l’exécution de ce projet. Raison pour laquelle, les ministères de l’Emploi, de la jeunesse et des sports, des affaires sociales, de l’enfance et de la famille, des affaires islamiques et l’enseignement originel et celui de la justice sont impliqués dans sa mise en œuvre. Elle a insisté sur le rôle  des jeunes et des journalistes pour que les différents  messages de  sensibilisation puissent atteindre  les différentes composantes du pays.

Le  responsable du programme culture au  Bureau UNESCO pour le Maghreb, basé à Rabat,  Karim Hendily a  quant à lui, remercié les autorités et l’AFCF, le principal partenaire pour l’exécution de ce projet en Mauritanie.

Financé par l’UNESCO en collaboration avec l’Office des Nations Unies contre les drogues et les crimes (ONUDC) pour une durée de 5 ans, le projet vise, explique-t-il, à ‘’mobiliser la culture dans le renforcement de la paix, l’unité nationale, la cohésion sociale et le fait d’accepter l’autre quelle que soit la différence’’. Il a souligné qu’il est ‘’capital de faire de la culture une solution dans le règlement des différents types de conflits’’.
Présente au lancement, la cantatrice et ex sénatrice, Mme Maalouma Mint Meïdah à salué cette initiative et promis d’apporter sa contribution non sans mettre un accent particulier sur la cohésion sociale et le raffermissement de l’identité culturelle. L’artiste a souligné que l’art sous ses différentes formes a toujours été utile dans l’unité des peuples et des communautés. Selon ses termes, l’implication de la culture dans la cohésion sociale date des siècles. Elle a salué les efforts consentis par Me Aminetou Mokhtar Ely dans la défense des droits humains, la lutte contre les violences et le soutien aux personnes et familles vulnérables victimes de l’injustice.

lecalame.info (Mauritani

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