Scandale à Nouadhibou : le vrai visage de M. Agustín Alcovenda et de l’usine Africa Protéine

Un investisseur espagnol qui a trompé la confiance des Mauritaniens
un homme d’affaires espagnol, M. Agustín Alcovenda, est arrivé à Nouadhibou avec de grandes promesses. Se présentant comme un investisseur ambitieux, il affirmait vouloir développer le secteur de la farine de poisson et créer des emplois durables. Très vite, il a séduit des partenaires locaux, dont une banque et un homme d’affaires mauritanien, et s’est imposé comme directeur et associé de l’usine Africa Protéine, située à Bountiya.
Pour beaucoup, cela paraissait être une chance de relancer une structure en difficulté et de redorer l’image de cette usine historique. Malheureusement, la réalité a pris une tournure bien différente.
Une gestion opaque et des pratiques douteuses
Derrière les discours rassurants de M. Alcovenda, de graves irrégularités se sont multipliées :
• Surfacturations et gonflement artificiel des coûts,
• Accumulation de dettes au nom de l’usine,
• Encaissement d’avances sur des commandes internationales non honorées,
• Mise en péril de la réputation acquise de longue date par l’usine auprès de ses clients.
Ces pratiques ont rapidement plongé la société dans une situation financière critique, tout en enrichissant son « investisseur ».
Les travailleurs, premières victimes
Mais les véritables victimes de cette mascarade sont les travailleurs mauritaniens.
• Depuis plusieurs mois, leurs salaires ne sont plus versés, alors qu’ils ont fourni leur travail dans des conditions difficiles.
• Plusieurs employés ont subi des licenciements abusifs et sans indemnités, en violation flagrante du Code du travail mauritanien.
• Une politique de discrimination est instaurée : un staff sénégalais a été installé à des postes de gestion, tandis que les travailleurs locaux sont marginalisés, maltraités et humiliés dans leur propre pays.
La situation est aujourd’hui dramatique : des dizaines de familles mauritaniennes se retrouvent sans ressources, tandis que M. Alcovenda et ses proches continuent de tirer profit de l’usine.
Un recours légitime à la justice
Face à ces abus, les employés lésés ont saisi l’Inspection du Travail pour faire valoir leurs droits. Ils réclament :
• le paiement immédiat de leurs salaires impayés,
• la réintégration ou indemnisation des licenciés abusivement,
• la fin des discriminations et le respect des lois mauritaniennes.
Ces revendications sont justes et légitimes. Les travailleurs ne demandent rien d’autre que leurs droits les plus élémentaires : un salaire pour leur travail, la dignité et l’égalité de traitement.
Appel à l’opinion publique et aux autorités
Nous lançons un appel solennel :
• Aux autorités mauritaniennes : pour qu’elles interviennent rapidement afin de protéger les droits des travailleurs et préserver la réputation du pays face aux investisseurs étrangers.
• Aux organisations syndicales et de défense des droits humains : pour qu’elles se mobilisent aux côtés des travailleurs d’Africa Protéine.
• À l’opinion nationale et internationale : pour qu’elle se fasse l’écho de cette injustice et mette fin à l’impunité dont semble bénéficier M. Agustín Alcovenda.
Il est inacceptable qu’un prétendu homme d’affaires étranger, sans scrupules ni respect, vienne exploiter la bonne foi des Mauritaniens, bafouer les lois, détruire des emplois et humilier des travailleurs dans leur propre pays.
Les victimes ne demandent pas la charité, mais la justice.
La Mauritanie mérite des partenaires sérieux, pas des aventuriers en quête de profits rapides.

En arabe :
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