Lequel est plus dangereux : l’Iran ou Israël ?

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Abdallah Mohamed Boune – Le Zaman Info –

Sur la route quittant Nouakchott au début du week-end, je feuilletais la page du Dr Mohamed Ould El Razi, lorsque je suis tombé sur un article qui ne se contente pas de poser la question « Lequel est le plus dangereux ? », mais qui redéfinit profondément la notion d’ennemi et d’allié dans la conscience arabe. Le Dr Razi y décoche ses flèches contre l’hypocrisie de la réalité politique arabe, le double discours ambiant, et la manière dont les peuples musulmans se sont laissé berner par des concepts médiatiques et sectaires fabriqués pour asseoir l’hégémonie américano-sioniste sur la région.

Au cœur de l’article :

1. Dénoncer les peurs liées à l’Iran sans nier ses dangers :

L’auteur reconnaît la gravité du projet sectaire de la « Wilayat al-Faqih » et ses visées expansionnistes sous le couvert de la résistance.
Mais il affirme aussi que ce régime, comme tous les autres, reste sujet au changement et à la disparition. Le différend doctrinal ne doit pas effacer la proximité religieuse, culturelle et historique avec l’Iran.

Il nous rappelle qu’Iran signifie aussi peuple, histoire et civilisation, et que le conflit avec son régime ne saurait justifier une alliance avec une menace bien plus existentielle : Israël.

2. L’ennemi véritable n’est pas à Téhéran :

L’idée centrale du texte est que le véritable ennemi existentiel du monde arabe est Israël, pas l’Iran, et que l’obsession arabe contre Téhéran est le fruit d’une ingénierie médiatique et stratégique occidentalo-sioniste.
L’auteur ose poser la question dérangeante : « Pourquoi ne pas considérer les Arabes eux-mêmes comme des ennemis, après ce qu’ils ont fait en Irak, en Syrie et au Yémen ? »

3. Le paradoxe turc mis à nu :

L’article dévoile l’ambiguïté turque : un pays sunnite dirigé par un parti « islamiste »… pourtant allié économique numéro un d’Israël, occupant des terres arabes en Syrie.
Il s’interroge : pourquoi ce silence arabe et musulman face à ce partenariat stratégique turco-sioniste, alors que le moindre geste iranien — même hostile à Israël — est diabolisé ?

4. Une guerre qui dépasse le duel Iran-Israël :

Pour l’auteur, le conflit actuel entre Israël et l’Iran redessine les contours de l’ordre mondial.
Une victoire d’Israël signifierait la restauration d’un Moyen-Orient américano-sioniste, la chute des BRICS, et l’anéantissement futur du programme nucléaire pakistanais.
En revanche, une victoire de l’Iran — bien que l’auteur critique son régime — affaiblirait l’aura israélienne, imposerait un nouvel équilibre de la terreur, et ouvrirait la voie à un monde multipolaire.

5. Le nucléaire comme symbole de souveraineté :

En conclusion, l’auteur laisse entendre que l’arme nucléaire est aujourd’hui un impératif vital pour la dignité et la souveraineté, et que toute nation musulmane qui veut vivre debout doit suivre l’exemple iranien.

📌 En résumé :

Cet article est un appel à repenser la boussole morale et stratégique des Arabes et des musulmans.
Il ne fait pas l’éloge de l’Iran, ni ne l’absout de ses fautes, mais met en garde : le substitut proposé à l’Iran — Israël et ses alliés — est infiniment plus destructeur pour l’avenir de la Oumma.

Et entre les lignes, le Dr Mohamed Ould El Razi nous dit :

> « Le sionisme ne triomphera pas… car cette fois, la bataille dépasse la Palestine : elle concerne l’avenir même du monde islamique. »

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